Vendredi 5 et Samedi 6 avril 2019 :: Journées Fernand Deligny

 Vendredi 5 et Samedi 6 avril 2019 

  Fernand Deligny 

Capture d’écran 2019-03-20 à 11.03.49
 
Espace En Cours
56 rue de la Réunion
75020 Paris
Entrée libre
 
 

Vendredi 5 avril 2019

. 20h00
3085 (3)
Ce gamin,  de Renaud Victor . 1975 . 88′ . Noir et blanc 
Projection suivie d’une discussion avec Stéphane Privat et Martin Molina Gola
 
Ce gamin, là est consacré à la « Tentative Deligny », c’est-à-dire à la vie commune, à Monoblet dans les Cévennes, d’un groupe d’enfants jugés inéducables, incurables par les spécialistes. La  « Tentative Deligny » n’est pas une institution, ni une contre-institution, c’est un lieu d’existence où l’enfant peut entamer « sa » propre histoire.  À Monoblet, dans les Cévennes, depuis 1967, des adultes vivent en présence proche d’enfants autistes : petites unités d’existences éparses vivants en réseau, « radeaux » dont Deligny serait le timonier.
 
 
 

Samedi 6 avril 2019

. 14h00
Capture d’écran 2019-03-18 à 21.41.10
Présentation des Editions L’Arachnéen 
En présence de Sandra Alvarez de Toledo
 
15h00
Deligny et pierres
Fernand Deligny, à propos d’un film à faire de Renaud Victor . 1989 . 67′ . Couleurs & Noir et blanc 
Projection suivie d’une discussion avec Stéphane Privat et Martin Molina Gola
 
Cela fait plus de cinquante ans que Fernand Deligny a commencé son travail dans un hôpital psychiatrique du nord de la France, plus de cinquante ans qu’il a choisi de vivre avec ceux qui ne possèdent pas les armes du langage, ou qui sont même privés de langage. Découvreur d’une pratique, d’une manière d’être avec, qui allait à l’encontre des habitudes de ceux qui avaient pour tâche de gérer l’autisme, Deligny a toujours pensé que le cinéma était un outil privilégié pour capter ce qu’il en est peut-être du monde sans parole.
 
. 20h00
Capture d’écran 2019-03-19 à 10.39.19
Le moindre geste Fernand Deligny, Josée Manenti et Jean-Pierre Daniel . 1962-1971 . 95′ . Noir et blanc
Projection suivie d’une discussion avec Stéphane Privat et Martin Molina Gola
 
Yves est considéré par l’institution hospitalière comme « inéducable et irrécupérable ». Pris en charge en 1958 par Fernand Deligny, éducateur singulier dont les tentatives de cures libres refusaient l’ordinaire des méthodes psychiatriques, Yves devient en 1962 le personnage central d’un film tourné dans les Cévennes. Yves et Richard s’évadent de l’asile. En se cachant, Richard tombe dans un trou. La fille d’un ouvrier de la carrière proche observe Yves resté seul et le ramène à l’asile.